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TIMBRE POSTE : CREATION DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
TIMBRE POSTE: CREATION DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
Loi du 21 mars 1884
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François Béranger - Le blues parlé du Syndicat-
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Connue sous le nom du député breton qui en fut le promoteur, la loi Le Chapelier supprimant les corporations et interdisant la création d'associations de travailleurs fut adoptée le 14 juin 1791 par l'Assemblée Constituante. Ainsi, ce malencontreux texte législatif privait les ouvriers du droit de s'unir en vue d'assurer la défense de leurs intérêts professionnels au moment même où la Révolution donnait la liberté aux Français. Napoléon 1er aggrava encore cette législation; il interdit la pratique des grèves et créa , en 1803, un livret ouvrier" qui mettait les travailleurs à la discrétion de la police.
Napoléon III
adoucit la situation faite au monde du travail. Il aménagea dans un sens libéral quelques articles du code pénal et accorda, par la loi de mars 1964, le " droit de coalition " aux ouvriers.
Mais la loi Le Chapelier
n'était pas pas abrogée et l'interdiction de constituer des syndicats de travailleurs demeurait en vigueur.
C'est la Troisième République qui accorda aux Français le droit de se grouper librement en associations professionnelles.
Le 21 mars 1884, Jules Grevy
étant Président de la République et
Jules Ferry
Président du Conseil, le Ministre de l'intérieur,
Waldeck-Rousseau
fit adopter par le Parlement une loi aussitôt appelée " Loi Waldeck-Rousseau", qui abroge implicitement le vieux texte voté près d'un siècle plus tôt à l'instigation de Le Chapelier Cette loi Waldeck-Rousseau, véritable charte de l'organisation ouvrière, stipule en son article ii que des " syndicats ou associations professionnelles, même de plus de 20 personnes, peuvent se constituer légalement", puis précise en son article III que ces syndicats doivent avoir " exclusivement pour objet l'étude et la défense des intérêts économiques et industriels" et en son article V que leurs membres " peuvent librement se concerter".
Né à Nantes le 2 décembre 1846, mort à Corbeil le 10 août 1904, Waldeck-Rousseau " homme de marbre au coeur sensible", cachait sous des dehors austères et froids, une âme ardente et généreuse. Il compte parmi ces grands politiques qui, au lendemai, des désastres de 1870, ne désespèrèrent jamais de la Patrie et surent donner à la France renaissante ses assises républicaines.
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Commentaires
Je n'ai jamais été syndiquée de ma vie, mon mari non plus, mais quand on travaille dans une petite entreprise, souvent, il n'y a pas de syndicat.
Intéressant aussi cet article.
Bonne journée.
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Bonjour, pas syndiqués du tout chez nous, même pendant les grandes grèves en 1976 mon époux est toujours rentré à Usinor avec d'autres ouvriers car le manque de salaire sur une paye ça se voit surtout avec une famille nombreuse à nourrir, puis qui empoche le plus ? Eh bien le syndicat bien peinard.
Quant aux timbres que tu détiens je me demande comment trouver des amateurs, car j'ai un album entier de timbres neufs en planche, en achetant chaque mois dans les années 90.
Bonne soirée, amitié.