5 CHANSONS INCONTOURNABLES DE GUY MARCHAND

 C'est grâce à une chanson " Passionata", que la France le decouvre en 1965.

Guy Marchand était un acteur, musicien et chanteur français,né le 22 mai 1937 à Paris

 Guy Marchand meurt le 15 décembre 2023 à l'âge de 86 ans.

Sa carrière dans les mélodies, il fait son premier pas à l'écran en 1970 dans le film de Robert Enrico " Boulevard du rhum "

Il atteint l'apogée en 1982, en incarnant l'inspecteur Marcel Belmont dans "Garde à vue de Claude Miller. Un personnage qui lui vaut d'ailleurs le César du meilleur acteur dans un second rôle. 

 Entre musique et cinéma 

Conquis par le monde du jazz et du blues des années 50-60, Guy Marchand, y entame sa carrière en s'apprenant lui-même les bases de la clarinette. A l'époque, alors qu'il n'est  encore qu'amateur, il commence également à composer ses premier morceaux.

Son premier gros succès, " La Passionata ", débarque sur les ondes en 1965.

Guy Marchand est également connu pour le titre " Destinée ", bande originale du film de Claude Zidi " Les sous-doués en vacances" en 1982

                        
mais sa carrière, ce sera surtout l'écran  qu'il va la construire.

S'étant découvert des talents de comédien, notamment en jouant dans « Le jour le plus long » en 1962, le chanteur va en effet s'orienter petit à petit vers le cinéma. Il décroche son premier vrai rôle dans « Boulevard du rhum » de Robert Enrico en 1971 puis, deux ans plus tard, il se retrouve à l'affiche de " Une belle fille comme moi " de François Truffaut dans le personnage de San Golden.

                    VENONS EN AUX CINQ CHANSONS

INCONTOURNABLES DE CELUI QUI RÊVAIT "d'être comme Sinatra"

                                        " La Passionata "

                     

 " La Passionata " a été écrite en " cinq minutes" alors qu'il était à la Légion étrangère, avait-il confié dans l'émission  On est pas couché en 2008. " Conseiller figurant " sur le tournage du film Le Jour le long, il fait la connaissance de cascadeurs qui lui permettront d'enregistrer son premier 45 tours chez Eddy Barclay

environ 300 000 exemplaires de ce disque se seraient vendus et Guy Marchand se retrouve à l'Olympia " deux mois et demi " après sa sortie.

                                         " Moi, je suis Tango " (1975)

Fan du bandoneoniste argenti Astor Piazzola et de la musique argentine, c'est au téléphone que Guy Marchand lui livre de son Libertango. Il le convaincra de venir

 enregistrer Moi, je suis Tango à Paris au Studio Hoche

                                                "  Destinée "  (1982)

 Le titre est doublement emblématique car il est la bande de deux comédies françaises :

Les Sous doués en vacances (1982) , une scène y est consacrée à la chanson, et Le Père Noël est une ordure (1982).

 Guy Marchand révélait dans l'émission 

 On est pas couché en 2008 que Claude Zidi, le réalisateur du film Les Sous-doués en vacances, leur avait demandé de " faire un tube, mais un saucisson" . Ils y réfléchissent avec le compositeur Vladimir Cosma, qui signe la musique de Destinée, et décident de faire " un truc comme l'Eté indien . On a fait l' Eté indien à l'envers (...) On a écrit la plus grosse connerie que l'on pouvait écrire. Et ça été un énorme succès". " C'était un gag. C'était un gag. J'étais humilié" , avait conclu  Guy Marchand en riant.

                                 " Hey Crooner " (1977)

 Les paroles de Hey Crooner rappellent que Guy Marchand maniait avec subtilité l'art de l'auto-dérision. Le titre est un hommage aux crooners qu'il admirait depuis son enfancve et qui l'ont fait rêver. En 2012, dans chansons de ma jeunesse.

                                "  Chanteur de charme " (2020)

 "Je ne suis qu'un chanteur de charme, sans un regret, sans un remord", dit Guy Marchand dans cette chanson. Il qualifiait ce titre, le dernier de son ultime album, de "testament". Il ne restera rien de moi/ Au loin que l'écho d'une voix/ Comme la musique d'ascenseur d'un vieux crooner", chante-t-il encore. 

Dans cette chanson, il fait un clin d'œil à son album L'Homme qui murmure à l'oreille des femmes, 

qui lui a valu d'être traité de misogyne, ce dont il s'est toujours défendu.

 Cette phrase, avec "Merci, Mesdames", est l'une de celles que l'on mettra sur "'(sa) tombe", chante-t-il. 

Dans son livre Carnet d'un chanteur de casino hors saison,

il évoquait son rapport aux femmes et rappelait : "J'ai toujours été choisi par les femmes. Celles que j'ai connues, je n'aurais jamais osé les approcher".

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